Ces dernières années, on s’est lancé dans la programmation assistée par IA, on a expérimenté avec des outils de test plus intelligents, poussé les modèles dans leurs retranchements, et peaufiné notre workflow.
L’objectif a toujours été clair : trouver le sweet spot où l’IA ne se contente pas d’écrire du code pour nous, mais collabore avec nous pour livrer de meilleurs résultats, plus rapidement. Le résultat ? On a réduit notre temps de développement de 30 %, ce qui nous libère pour nous concentrer davantage sur la créativité et la résolution de problèmes.
Au cours de ce parcours, on a appris énormément sur ce qui marche, ce qui ne marche pas, et comment tirer le maximum de l’IA sans tomber dans les pièges classiques. Voici un aperçu des outils en lesquels on a confiance.
Les outils qui alimentent notre workflow
Pour les modèles d’IA, Claude 4 Sonnet est devenu notre go-to. Il livre un output consistant et de haute qualité sans exploser le budget. Même si la communauté IA désigne souvent Claude 4 Opus comme la référence absolue, on le réserve uniquement aux projets les plus complexes et critiques à cause de son prix plus élevé.
En termes d’environnement de développement, on mise sur l’éditeur Cursor. Ça a été un excellent investissement, même si les récents changements de prix nous font garder un plan B en tête : Claude Code dans le terminal couplé avec un plugin Visual Studio Code.
Nos principes pour la programmation assistée par IA
On a découvert que le succès avec l’IA en développement dépend de la façon dont on travaille avec elle. Voici les principes qu’on suit :
- Le contexte est roi. On partage des descriptions de tâches détaillées, notre raisonnement, et notre approche prévue avant que l’IA n’écrive une seule ligne de code.
- Les petites étapes gagnent. On évite un prompt géant tout-en-un. À la place, on fait créer à l’IA un plan étape par étape avec les plus petites tâches possibles.
- On teste au fur et à mesure. Après chaque étape, on vérifie la fonctionnalité via des tests automatisés, des logs console, ou des logs d’erreur avant d’avancer.
- On révise avant l’exécution. On ne laisse jamais l’IA commencer l’exécution avant d’avoir approuvé le plan et de l’avoir affiné.
Comment on débogue avec l’IA
Quand l’IA galère ou tourne en boucle sur la même solution inutile, on :
- Ajoute des points de logging supplémentaires pour capturer plus de données.
- Partage les logs d’erreur complets avec l’IA pour un meilleur contexte.
- Change de modèle – GPT 5 et Gemini 2.5 sont nos alternatives de confiance.
Utiliser les tokens intelligemment
- Évite d’inclure toute la base de code dans chaque prompt IA, car ça consomme rapidement les tokens disponibles sans ajouter de valeur proportionnelle.
- À la place, charge sélectivement uniquement les fichiers, modules, ou extraits de code spécifiques qui sont directement pertinents pour la tâche en cours.
- Cette approche ciblée réduit l’usage de tokens, améliore l’efficacité de traitement, et assure que l’IA se concentre sur l’information la plus contextuelle significative.
Parfois, on va même retenir nos instructions complètes pour voir si l’IA suggère une approche créative qu’on n’avait pas envisagée – et c’est souvent le cas.
Notre conclusion
On ne voit pas l’IA comme une solution miracle pour chaque défi de développement ; pour nous, l’IA est un coéquipier haute performance : rapide, consistant, et infatigable, mais plus efficace quand il est couplé avec le jugement et l’expertise humains.
Dans notre workflow, l’IA n’a pas le volant en main ; à la place, on lui donne le bon contexte, les contraintes, et la direction pour qu’elle puisse contribuer de manière significative sans faire dérailler le projet global.
Utilisée de cette façon, elle nous aide à avancer plus vite, écrire du code plus propre et maintenable, et garder le contrôle total sur l’architecture et la qualité de notre travail.
Cette perspective vient d’années d’essais, de raffinement, et de compréhension de là où l’IA ajoute vraiment de la valeur versus là où la supervision humaine est irremplaçable.
Si tu veux voir le framework de prompt exact qu’on utilise pour trouver cet équilibre, contacte-nous, on sera ravi de le partager.